MALADIES DE L'OEIL

Annonce de valeur commune




BIEN VOIR
SANS DEVOIR?

LENTILLES
QUOTIDIENNES:
SI FACILE ! 



OSEZ ESSAYER DES LENTILLES!


LES LENTILLES, SI FACILE!



VOUS AVEZ SEULEMENT
DEUX YEUX !

UN CONTRÔLE REGULIER
EST TRES UTILE



MIEUX AVEC DES LUNETTES DE
LECTURE HIGH TECH
POURQUOI UN CONTROLE LORS
DE GLAUCOME?



VOUS NE RESSENTEZ RIEN A
VOS YEUX MAIS LENTEMENT
VOUS POUVEZ DEVENIR AVEUGLE
SI VOTRE TENSION OCULAIRE
EST TROP ELEVEE !



QU'EST CE QUE LA CATARACTE?



OPAFICATION DE LA LENTILLE


VACANCES = LENTILLES





DAILIES: DITES-LE AVEC
VOS YEUX!


ALTERNEZ LUNETTES ET
LENTILLES
POURQUOI UN CONTROLE ANNUEL LORS
DU DIABETE?




POUR EVITER LES PHENOMENES DE
FUITE ET POUR ELIMINER LES
HEMORRAGIES  







Qu’est-ce que le glaucome?
Maladie dans laquelle les cellules et les fibres du nerf optique meurent progressivement, le glaucome peut conduire à la cécité et se trouve associé dans la plupart des cas à une élévation de pression intra-oculaire.
 Hormis l’éventualité du glaucome aigu, le glaucome n’entraîne pas de douleurs. La vision des petits détails qui correspond à l’acuité visuelle centrale est pendant longtemps préservée.
Le patient atteint d’un glaucome avancé n’a pas conscience des déficits de son champ visuel parce que le cerveau compense ces pertes du champ visuel en reconstituant le décor environnant (ciel, route, paysage,…) dans la zone déficitaire à partir de l’image qu’il reçoit des structures voisines. Le cerveau n’est cependant pas capable de reconstituer une image des objets situés dans une zone aveugle. Cette photographie d’une rue vue par l’oeil d’un patient glaucomateux illustre que ce dernier n’a pas du tout conscience de ne pas voir les enfants et la voiture qui passent dans son champ de vision.
C’est le champ visuel, c’est à dire l’image panoramique que l’œil embrasse d’un seul regard, qui va être très lentement et insidieusement entaché de zones moins sensibles qui vont progressivement augmenter en confluer au fil du temps, confrontant à ce moment seulement la personne qui en est atteinte à un handicap sévère.
En effet, grâce à la plasticité du cerveau, les zones « aveugles » ne sont pas perçues pendant longtemps comme des trous ou des taches noires par le sujet de glaucomateux. Ce n’est qu’à un stade extrêmement avancé de glaucome que l’oeil perd aussi sa vision centrale et devient totalement aveugle. La maladie touche en règle générale les deux yeux, mais la gravité des déficits est habituellement plus prononcée sur un oeil que sur l’autre.
Un examen ophtalmologique de dépistage périodique peut vous aider à préserver votre vision !
 
Vous êtes plus à risque de développer le glaucome si…
Vous avez plus de 40 ans et ne consultez pas régulièrement un ophtalmologue. La maladie se manifeste en général à partir de l’âge de 40 ans. Elle est nettement plus fréquente au fur et à mesure que l’on avance en âge. Entre 40 et 65 ans, il est conseillé de consulter un ophtalmologue tous les 2 ans, puis tous les ans au-delà de 65 ans.
Vous avez un ou plusieurs membres de votre famille déjà touchés par la maladie.
Un glaucome peut également  de manifester à un plus jeune âge. Un examen ophtalmologique de dépistage est vivement conseillé lorsqu ‘un membre de la famille (frère, sœur, parents, grands-parents, etc.) souffre de glaucome.
 
Comment le glaucome de manifeste-t-il ?
La partie antérieure de l’œil est remplie d’un liquide transparent qui permet de maintenir une certaine tension et se draine hors de l’œil dans la circulation sanguine. Tout obstacle à l’évacuation de’ ce liquide entraîne son accumulation et une augmentation de la pression qui règne à l’intérieur de l’œil. L’élévation de pression (valeur statistiquement normale comprise entre 12 et 21 mm Hg) ainsi induite peut endommager le nerf optique situé en arrière de l’œil et conduire au glaucome.
 Une pression intra-oculaire augmentée n’engendre toutefois pas toujours un glaucome, parce que le nerf optique de certaines personnes supporte mieux une pression intra-oculaire élevée et que la susceptibilité de chaque nerf optique est sujette à très grandes variations entres les individus. Comme il est cependant bien prouvé qu’une pression intra-oculaire trop élevée est un facteur de risque très important du glaucome, il est souhaitable que les personnes chez lesquelles un excès de pression intra-oculaire à été décelé de fassent suivre régulièrement par leur ophtalmologue, même si ce dernier estime qu’un traitement destiné à réduire cet excès de pression intra-oculaire n’est pas justifié.
 A l’opposé, ce n’est pas parce que la mesure d’une pression intra-oculaire est normale qu’il n’y a pas de glaucome.
 En effet, certaines personnes ont une telle vulnérabilité de leur nerf optique qu’elles développent un glaucome en dépit d’une pression intra-oculaire statistiquement « normale ». Une mauvaise irrigation sanguine de l’œil peut contribuer à produire chez ces personnes les lésions au niveau du nerf optique. Le contrôle de la tension oculaire chez un opticien ne permet pas de déceler ces patients atteints d’un glaucome à pression normale et peut dès lors donner une fausse impression de sécurité.
 
Peut-on prévenir le glaucome ?

La cause d’une pression intra-oculaire élevée est purement oculaire. En de hors d’un dépistage systématique auquel toute personne devrait se soumettre à partir  de 40 ans, aucune mesure hygiéno-diététique (alimentation, mode de vie, etc…) ou d’une autre nature n’a encore fait la preuve de son efficacité pour prévenir  l’apparition d’un glaucome.
 Les médicaments contenants de la cortisone sont susceptibles d’entraîner une augmentation de pression intra-oculaire chez des personnes prédisposées. Une éventuelle hypertension artérielle associée à un glaucome sera contrôlée de la manière la plus satisfaisante possible. Ou importantes sont à éviter dans les glaucomes sévères.
 
Moyens de détection et de surveillance du glaucome
  • Mesure de la pression intra-oculaire: après installation d’une goutte d’anesthésique dans chaque œil.
    L’ophtalmologue applique très brièvement au centre de la cornée de l’œil un petit cône prismatique en plastique, éclairé par une lumière bleue qui permet de mesurer la pression intra-oculaire. La pression de l’œil peut être également mesurée à l’aide d’un tonomètre dit « à air pulsé » qui projette un petit jet d’air dur la cornée sans installation préalable d’un collyre anesthésique. Cette méthode est un peu moins précise.
  • Evaluation des lésions engendrées par la maladie au niveau de nerf optique: L’examen du fond d’œil permet d’analyser la papille optique. La perte du tissu nerveux au niveau de la papille se traduit par un aspect plus creusé de celle-ci. L’excavation de la papille constitue la lésion caractéristique d’un glaucome. L’examen de la papille optique est donc extrêmement important pour poser un diagnostic de glaucome et pour suivre son évolution. Une dilatation de la papille à l’aide d’un collyre est souvent nécessaire pour cet examen. Dans cette éventualité , il est préférable de ne pas conduire un véhicule pour rentrer à son domicile, car la vision peut être brouillée durant plusieurs heures.
  • Appréciation de la perte de la vision pat l’examen du champ visuel:  M’examen du champ visuel ou périmétrie, qui se fait à l’aide d’un dispositif appelé « perimètre », a pur but d’étudier, au moyen de petits tests lumineux projetés successivement dabs les différentes parties du champ visuel de chaque œil, les parties saines ou déficitaires de celui-ci. La périmétrie permet de détecter la maladie au stade débutant, alors que le sujet n’a pas encore conscience qu’il a des altérations de son champ visuel. Cet examen requiert une collaboration importante de la personne examinée

Traitement du glaucome

Le traitement du glaucome a pour but de stabiliser et d’arrêter la progression de la maladie en intervenant sur son facteur de risque le plus important qui est l’augmentation (même légère), de la pression intra-oculaire.
Le patient glaucomateux devra se traiter et se faire suivre pour le reste de sa vie.
Le glaucome ne se guérit pas de manière définitive. Les pertes existantes du champ visuel sont irréparables ; Il est donc très important de parvenir à diagnostiquer la maladie le plus précocement possible.
Qu ‘il soit médicamenteux, emploie le laser ou nécessite le recours à une intervention chirurgicale, le traitement du glaucome sera adapté en fonction de chaque individu.
Si, à un moment donné, la ou les médications prescrites ne sont pas suffisamment efficaces, une autre modalité de traitement pourra être envisagée. Dans certains cas, une intervention chirurgicale pourra être proposée rapidement.
  • Traitements médicamenteux par collyres: Les collyres ont pour but de diminuer la pression intra-oculaire. Ces collyres doivent être instillés tous les jours sans interruption, aussi régulièrement que possible et aux heures recommandées par l’ophtalmologue. Lorsque deux collyres différents sont prescrits, il est recommandé de respecter un délai de 5 à 10 minutes entre les deux instillations.
     Pencher la tête légèrement en arrière et tirer la paupière inférieure vers le bas tout en maintenant le regard dirigé vers le haut. Comprimer le flacon et faire tomber une seule goutte de collyre dans le sac conjonctival ainsi dégagé.
     Veillez à ce que l’embout du flacon ne touche ni l’œil, ni les cils.
     Fermer doucement l’œil durant 1 à 2 minutes et comprimer en même temps le coin interne de l’œil dans la région du canalicule lacrymal afin de prolonger le temps de contact de la goutte avec l’œil et d’éviter que la goutte ne s’écoule vers la narine ou la gorge. Recommencer la même procédure pour l’autre œil. Lorsqu’une goutte n’a pas été mise correctement, une goutte supplémentaire peut être mise correctement, une goutte supplémentaire peut être remise de suite.
    Après son ouverture, chaque flacon se conserve environ 1 mois.
  • Traitement au laser: Si les résultats du traitement médicamenteux ne sont pas satisfaisants, on peut passer au traitement par laser (trabéculoplastie). Le but est de rendre les mailles du système d’écoulement plus perméables. Ce traitement est indolore et ambulatoire.
  • Chirurgie: Une intervention chirurgicale peut s’indiquer si les autres traitements ne sont pas suffisamment efficaces, en cas d’intolérance aux collyres ou lorsque ces derniers ne sont pas instillés de manière régulière. L’intervention chirurgicale consiste à enlever un petit morceau du système d’écoulement pour faciliter l’évacuation. Comme après toute intervention chirurgicale, des complications peuvent survenir. Les résultats de la chirurgie sur la pression intra-oculaire et l’évolution du glaucome ne sont pas définitifs : la reprise d’un traitement par collyre, une nouvelle intervention chirurgicale, pourront parfois se révéler nécessaires par la suite.
 
 
 

 

 
TRAVAIL SUR MESURE JUSQUE DANS LE MOINDRE DETAIL
PRIORITY TO QUALITY
BIEN VU